Les ruptures de contrats d’apprentissage pendant la période d’essai

Depuis la réforme de 2018, l’apprentissage a explosé en France. Mais derrière cette dynamique, une réalité moins connue persiste : les ruptures de contrat pendant la période d’essai sont en hausse.

En 2024, près de 22 % des contrats sont rompus dans les 9 premiers mois au niveau national. En Île-de-France, ce chiffre grimpe à 24 %, et dans les Hauts-de-Seine, il atteint 21 %. Une tendance qui interroge.

Pourquoi ça casse ? Les raisons sont multiples :

• Désillusion : le métier ne correspond pas aux attentes.
• Difficultés d’adaptation : manque de compétences ou de motivation.
• Faute grave ou inaptitude : comportement ou santé incompatible avec le poste.
• Problèmes personnels ou conditions de travail difficiles.

Et maintenant ?

Ces chiffres montrent qu’il est essentiel de mieux accompagner les jeunes dès les premiers jours du contrat. Orientation, tutorat, dialogue : autant de leviers pour éviter les ruptures et sécuriser les parcours.

On observe une hausse progressive du taux de rupture en France, en Île-de-France et dans les Hauts-de-Seine. En 2024, près de 1 contrat sur 4 est rompu en Île-de-France dans les 9 premiers mois.

Les raisons les plus fréquentes sont :

• Incompatibilité ou désillusion (30 %) : l’apprenti découvre que le métier ou l’environnement ne lui convient pas.
• Problèmes de performance (20 %) : difficultés à répondre aux attentes.
• Faute grave (15 %) : comportement inapproprié ou non-respect des règles.
• Inaptitude médicale, problèmes personnels, conditions de travail dégradées, ou réorientation complètent le tableau.