Les statistiques de l'apprentissage en 2025
L’apprentissage est un levier clé pour l’insertion professionnelle des jeunes et pour le développement des entreprises. Découvrez les statistiques : quels sont Chiffres clés, les évolutions marquantes ainsi que les profils des apprentis…

Quelle évolution du nombre d'apprentis depuis la Réforme de 2018 ?
L'apprentissage : un aout selon les public !
Pour les entreprises
Depuis 2018, les entreprises ont été plus nombreuses à s'engager dans le recrutement d'apprentis !
Pour les jeunes
L'apprentissage est reconnu comme une voie de l'excellent pour la construction d'un avenir professionnel solide. Une formation qui allie théroie et pratique qui connait un taux d'insertion professionnelle important.
Les chiffres de l'apprentissage entre 2017 et 2023
L’apprentissage a connu un essor remarquable en France, porté par la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » de 2018.
Selon l’édition 2025 d’Insee Références Formations et Emploi (publiée le 12 février 2025), le nombre d’apprentis âgés de 16 à 29 ans a été multiplié par 2,4, passant de 439 900 à plus d’1 million (1 021 500). Cette progression s’accompagne d’une forte hausse du nombre d’employeurs (+100 %) et de centres de formation des apprentis (CFA), dont le nombre a triplé sur la période.
Cette dynamique s’observe particulièrement dans l’enseignement supérieur et les secteurs des services, même si elle s’accompagne d’une augmentation des ruptures de contrat. Une transformation majeure du paysage de la formation professionnelle, confirmée par les données de l’enquête.
Il a noté que la réforme a élargi l’accès à l’apprentissage jusqu’à 29 ans (contre 25 ans auparavant) et a simplifié les démarches pour les employeurs et les jeunes, rendant cette voie plus attractive.
L’apprentissage favorise l’insertion professionnelle : deux jeunes sur trois trouvent un emploi dans les six mois suivant leur diplôme, avec un impact particulièrement fort pour les niveaux CAP à BTS.
Cependant, cette massification n’a pas permis une démocratisation complète : le nombre de jeunes sans diplôme accédant à l’apprentissage a diminué, et les inégalités d’accès selon l’origine sociale persistent.
Un bilan contrasté en 2025
À fin juin 2025, 94 900 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés depuis le début de l’année, marquant un léger recul de 1,4 % par rapport à la même période en 2024. Cette baisse s’explique principalement par la chute des contrats dans le secteur public (-30,3 %), tandis que le privé enregistre une diminution plus modérée (-1,0 %).
À fin juin 2025, 986 500 personnes sont en contrat d’apprentissage, soit une progression de +2,9 % par rapport à juin 2024 (+3,1 % pour le secondaire, +2,8 % pour le supérieur).
L'apprentissage en Ile de France et les tendances dans les Hauts de Seine
Dynamique générale en Île-de-France
L’apprentissage a connu un essor marqué dans toute la région, avec une forte augmentation du nombre de contrats signés, notamment dans l’enseignement supérieur. En 2023, plus de 200 000 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés en Île-de-France, principalement dans le supérieur.
Spécificités des Hauts-de-Seine
- Les Hauts-de-Seine se distinguent par un profil social plus favorisé que la moyenne francilienne : les établissements scolaires y accueillent une proportion importante d’élèves issus de milieux sociaux favorables à la réussite scolaire, comparable à Paris et aux Yvelines.
- Le département compte une forte concentration de jeunes diplômés du supérieur : 71 % des 25-34 ans non étudiants sont diplômés du supérieur, un taux parmi les plus élevés de France, juste derrière Parisinsee.fr.
- L’offre de formation privée y est plus développée que dans d’autres départements franciliens, ce qui peut faciliter l’accès à des formations en alternance de qualité.
Comparaison avec les autres départements
- Paris : Très similaire aux Hauts-de-Seine en termes de profil social et de taux de diplômés du supérieur (81 %), avec une offre de formation très dense.
- Yvelines, Val-de-Marne : Proches des Hauts-de-Seine, mais avec une proportion un peu moindre de jeunes diplômés du supérieur (autour de 50-60 %).
- Seine-Saint-Denis, Val-d’Oise : Ces départements ont un indice de position sociale plus bas et une proportion de jeunes diplômés du supérieur bien inférieure (moins de 50 %), mais connaissent une progression rapide de l’apprentissage, notamment pour les publics moins qualifiés.
Tendance récente
La réforme de 2018 a permis une démocratisation de l’apprentissage, mais les inégalités territoriales persistent : les Hauts-de-Seine et Paris restent les départements où l’apprentissage est le plus souvent choisi par des jeunes déjà diplômés ou en voie de l’être, tandis que dans les départements moins favorisés, l’apprentissage concerne davantage des jeunes en recherche de qualification initiale.
En résumé, les Hauts-de-Seine se situent parmi les départements franciliens les plus dynamiques en matière d’apprentissage, avec une forte orientation vers le supérieur et un public plutôt favorisé, à l’instar de Paris et des Yvelines.